Foire aux Questions
Vous êtes nombreux à Vaas et aux alentours à avoir des questions sur notre démarche.
C’est normal, car la méthanisation est une activité nouvelle. Nous souhaitons faire profiter à tous des réponses que nous apportons à vos questions.
Nous complèterons cette page régulièrement avec de nouvellles réponses.
Vous avez une question qui n’est pas listée ? Nous y répondrons.
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Réglementation administrative
Pourquoi informer et dialoguer avant les démarches administratives ?
CVE a décidé d’engager un processus d’information et de dialogue volontaire en amont des demandes administratives.
Cela ne répond pas à une obligation réglementaire. Cette initiative présente l’avantage de pouvoir proposer un échange réflexif avec les élus et les habitants alors que le projet n’est pas encore finalisé.
Cependant, ce choix présente l’inconvénient, de ne pas permettre d’apporter des réponses précises à toutes les interrogations dès aujourd’hui (le projet n’étant pas encore abouti lorsque débute l’information du public en juillet 2025).
Sécurité du site
Le projet de méthanisation à Vaas est-il classé SEVESO ?
NON ! CVE Sud Sarthois ne sera pas classé SEVESO.
Les sites Seveso concernent les établissements industriels qui présentent des risques d’incidents majeurs en raison de leurs activités à risque et la quantité de substances dangereuses ou toxiques manipulées.
- Seule une faible quantité de biogaz est temporairement stockée dans le dôme du méthaniseur, à basse pression et dans des volumes comparables à une cuve domestique.
- Ce gaz est immédiatement transformé en biométhane et injecté dans le réseau, sans stockage sur site. La quantité présente sur site est bien inférieure au seuil bas (10 tonnes) déclenchant le classement en site Seveso.
Quels sont les risques pour la population de ce type d'installation en cas d'accidents et quel est le périmètre concerné ?
En cas d’incident, l’impact resterait confiné au périmètre immédiat du site.
L’unité de méthanisation ne présente pas de risque significatif pour la population. Les risques d’incendie ou d’explosion sont très limités à un périmètre proche des équipements et maîtrisés grâce à des dispositifs de sécurité (détection et extinction, capteurs de gaz, matériaux résistants au feu, équipements adaptés).
Seules certaines zones spécifiques sont classées ATEX (pour la prévention des risques d’explosion), comme dans d’autres activités courantes (stations-service, silos à grain, etc.), et font l’objet de règles strictes ; le personnel y est formé et dispose des équipements nécessaires pour garantir une exploitation en toute sécurité.
Maîtrise du trafic routier
Quel sera le trafic routier généré par CVE Sud Sarthois ?
Les flux sur la route se composent de la manière suivante au quotidien :
- Flux entrants : 5 à 6 camions entrants par jour ouvré.
- Flux sortants : 7 à 8 camions sortants par jour ouvré. La sortie de la matière pour le retour au sol verra son flux augmenter pendant les périodes d’épandage (de mars à mai et de mi-juillet à mi-octobre)
Nos matières organiques entrantes
Quelles sont les matières organiques valorisées ?
Les matières organiques destinées au méthaniseur sont végétales. Elles proviennent de deux sources principales :
- Le secteur agricole (60 % par rapport au tonnage total)
- L’industrie agroalimentaire (40 % par rapport au tonnage total)
Les matières agricoles comprennent des effluents d’élevage (~ 25%) issus de fermes situées dans un rayon d’une dizaine de kilomètres. Ces effluents sont complétés par des résidus de cultures(issus de silos, résidus épanouillage, maïs semence, etc.) et des cultures intermédiaires.
Les matières issues de l’agroalimentaire proviendront majoritairement des entreprises alimentaires locales, avec lesquelles CVE est en cours de contractualisation.
Les cultures intermédiaires entrent-t-elles en concurrence avec les cultures alimentaires ?
CVE ne méthanisera pas de cultures concurrentes à l’alimentation.
Les cultures intermédiaires sont des couverts végétaux mis en place entre deux cultures principales récoltées pour la méthanisation. Elles ne concurrencent pas les cultures destinées à l’alimentation humaine, car elles se développent entre deux cycles de production alimentaire, sur des sols habituellement laissés à nu.
Valorisation de notre fertilisant organique
Quelle est la richesse du fertilisant organique issu d’un méthaniseur ?
La richesse du fertilisant organique issu d’un méthaniseur dépend fortement des intrants utilisés (fumiers, résidus de cultures, restes agro-alimentaires ou de collectivités) ainsi que du procédé de méthanisation.
Le processus de méthanisation en tant que tel ne modifie pas la teneur en éléments fertilisants : ceux présents dans les matières entrantes se retrouvent intégralement dans le fertilisant produit.
À ce jour, nous ne disposons pas encore d’analyses précises permettant de déterminer la teneur exacte en éléments minéraux (azote, phosphore, potassium) du fertilisant organique produit par cette unité. Toutefois, sur des installations comparables opérées par CVE, le fertilisant présentent les teneurs minérales moyennes suivantes :
Types de fertilisants | Azote (kg/t) | Phosphate (kg/t) | Potassium (Kg/t) |
Fertilisant liquide (méthaniseur CVE) | 7-9 | 5-6 | 5-6 |
Fertilisant solide (méthaniseur CVE) | 5-6 | 5-6 | 5-6 |
Fumier équin | 7-9 | 3-4 | 7-9 |
Lisier porcin | 4-5 | 3-4 | 3-4 |
Rappelons que le fertilisant organique issu du méthansieur possède aussi des propriétés amendantes et structurantes, plus riches qu’un engrais de synthèse mais moindres que celles d’un compost.